LA PROFESSION D’INFIRMIERE
par
Philippe David ASSAYAH

Il est des professions PLUS NOBLES que d’autres, tandis qu’il EXISTE DES SOTS METIERS, contrairement à l’adage.
L’UNE DES PROFESSIONS LES PLUS INTERESSANTES
EST LA PROFESSION D’INFIRMIERE. Je ne parle pas de
« infirmière en psychiatrie » : la plupart de celles qui choisissent ce chemin sont arrogantes et vaniteuses, se croient sorties de la cuisse de Jupiter, se réfèrent trop scrupuleusement à leur littérature psychiatrique et à leurs études de jeunesse, veulent qu’on entre, que cela nous plaise ou non, dans leurs petites cases, se fient trop aux statistiques et aux chiffres, et ne comprennent pas grand-chose à L’ÂME HUMAINE, croyant, souvent à tort, que tout se joue dans le cerveau. Celles-là, très nombreuses, JE LES MEPRISE. Souverainement. J’ose espérer qu’il y en a d’autres, dans ce domaine choisi, qui sont plus empathiques et surtout plus spirituelles. La profession d’INFIRMIERE GENERALE est une profession TRES
NOBLE OÙ LE SENS DE L’HUMAIN EST PORTE AU PAROXYSME, OÙ L’ECOUTE PROFONDE EST SUPERBE, OÙ L’AUTHENTICITE DES EMOTIONS EST TOTALE, OÙ LA SERVIABILITE EST NOBLE, ET OÙ LE DEVOUEMENT, VOIRE LE SENS DU SACRIFICE, EST
REMARQUABLE. Ces gens-là sont des AS. Quelque part, ils participent parfois (et toute proportion gardée) de l’état de sainteté. J’en ai connu plusieurs qui étaient TRES GENTILLES. TRES HUMAINES. TRES SIMPLES. ATTENTIONNEES. HONNÊTES. DROITES. En Suisse
notamment, le métier d’infirmière est très valorisé, Outre le fait que leurs salaires sont supérieurs à ceux des infirmières françaises de France, LES INFRASTRUCTURES MEDICALES EN SUISSE, AINSI QUE DU RESTE, PARAMEDICALES, SONT LES MEILLEURES AU MONDE.
Quand on est infirmière, même si on a le goût du bonheur, de la gaieté ou de la joie, on comprend intimement et profondément que LE MALHEUR EXISTE SUR TERRE, LES EPREUVES, LES COUPS DU SORT, LA TRISTESSE, LA SOLITUDE, LA DEPRESSION NERVEUSE, LES
DIFFICULTES D’AUTONOMIE, et que, être un être humain dans toute l’acception du terme, ce n’est pas seulement JOUIR POUR SOI-MÊME, mais davantage, RENDRE SERVICE A SON PROCHAIN, DISSOUDRE SON EGO, ETRE
ALTRUISTE ET FRATERNEL, en termes religieux – CULTIVER L’AMOUR CHRISTIQUE.