GERARD DEPARDIEU
LE FLAMBOYANT

Gérard Depardieu est un homme ADORABLE ET TRÈS SENSIBLE
(LILITH EN POISSONS ET LUNE EN SCORPION), IDEALISTE, FUSIONNEL,
ET FEMININ (Son signe du Zodiaque, le Capricorne, est un signe féminin)
qui n'est porté aux excès, à la pléthore, à l'aventure, à l'abondance, que parce qu'il est Ascendant Sagittaire, Jupiter qui gouverne ce signe, enflant tout.
JE L'AI ADORE DANS CYRANO. AIME DANS LES VALSEUSES.
Il a eu raison de quitter la France, de s'exiler en Belgique et en Russie
et de veiller à son avoir: la vraie patrie d'un grand artiste de génie, s'il est Français, n'est pas seulement la France, - MÊME SI LA FRANCE EST UN PAYS ABSOLUMENT EXTRAORDINAIRE SUR LE PLAN DE LA CULTURE,
DU CINEMA, DE LA LITTÉRATURE DE LA PHILOSOPHIE ET DE LA POÉSIE, mais le monde, toute la planète et toute l'Humanité.
Ainsi, les très vives critiques qu'il a essuyées sont, à mon sens, totalement INJUSTES. Ce qui est JUSTE, par contre, c'est LE TON qu'il emploie, quand il se livre A LA LITTERATURE ET A LA POESIE, ET QU'IL LIVRE SON COEUR, METTANT SON ÂME A NU. Voici QUATRE DE SES TEXTES, écourtés, puisés dans son excellent livre paru en 2020 au Cherche Midi: "AILLEURS". (Il est à noter que le rôle de Cyrano dans l'extrait visuel ici introduit, n'est pas, à mon sens, qu'un rôle fictif et cinématographique, purement culturel, mais LE REFLET DE L'ESSENCE DE L'ÂME DE DEPARDIEU, QUI EST UN HOMME MAGNIFIQUEMENT SENSIBLE).
SON CHEMIN DE VIE 7 EN NUMEROLOGIE, LE POUSSE A INCARNER LA SAGESSE,
A CULTIVER L'INTELLIGENCE, LA VIE INTERIEURE, ET A RESTE BRANCHE AU DIVIN:
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L'enfant est naturellement un poète.
Le mal, c'est tout ce qui va contre nos sensibilités d'enfant.
Tout ce qui décourage notre poésie.
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Aujourd'hui comme hier, j'ai toujours envie d'être un peu hors-la-loi, c'est-à-dire libre. Les adultes m'ennuient toujours aussi prodigieusement avec leurs règles et leurs frontières.
Je ne crois pas à la sagesse. Je ne crois pas à l'expérience. A un capital qu'on amasserait au fil des ans et grâce auquel on serait meilleur. Je ne veux rien faire fructifier. Je ne veux pas être comptable de quoi que ce soit.
Ce que j'aime, ce sont les fraîcheurs.
Être éphémère.
Instant après instant.
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Les gens n'ont plus de joie. Il devient très difficile de trouver un vrai regard. Sauf peut-être chez quelques fous.
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Chez soi comme chez les autres, il faut aimer tout ce qui déborde, tout ce qui dépasse, tout ce qui échappe, les failles, les faiblesses et les défaillances.
Toutes ces choses qui font que nous sommes humains.
Ne jamais en avoir peur.
C'est pourquoi j'aime l'abondance, les excès, j'aime la tragédie, la comédie, j'aime aller jusqu'au bout, même si c'est ridicule, et tant mieux si c'est ridicule.
De toute façon, je ne crois pas au ridicule, sauf pour les hommes politiques.
Nous ne sommes jamais ridicules.
Même dans les pires de nos dérives.
Seul le pouvoir est ridicule. Et haineux.
Je n'aime pas le pouvoir car je n'aime ni commander ni obéir.
La merde de l'humain commence toujours par un appétit de pouvoir. Il n'y a aucune solution à trouver de ce côté-là.
Le miracle est ailleurs.
Il est dans la vie.
Là où tout est ouvert, où tout est possible.
Le sublime comme la chute.
Là, rien n'est jamais figé.
La vie, ça bouge, ça gronde, ça griffe, ça explose, ça vient et ça repart.
C'est un animal sauvage.
Le pouvoir, lui, veut toujours nous astreindre à résidence.
Nous immobiliser.
Nous mettre en cage.
Il nous veut toujours égaux à nous-mêmes. Mais nous ne sommes jamais égaux à nous-mêmes. Nous sommes toujours bien plus ou bien moins que nous-mêmes.
Et c'est très bien comme ça.
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GERARD DEPARDIEU
"AILLEURS"
CHERCHE MIDI 2020