Le réel est décevant. Je l’ai aboli : je me suis réfugié
dans la Littérature.

Je n’ai jamais su vivre intégré au réel,
J’y ai trouvé le goût du macabre et du fiel,
L’ennui, la lassitude et la morosité,
La laideur, le dégoût, la vaste inanité.

Je hais profondément le quotidien navrant
Où jamais ne surgit un tendre événement,
J’ai une sainte horreur de la vie ordinaire,
N’aimant rien d’autre enfin que l’extraordinaire.

Ce merveilleux aimé je le trouve en les Lettres,
Dans la Littérature et dans la Poésie,
Dans l’imagination qui agrandit mon être,

Dans les mots du langage, dans les phrases jolies.
Le monde extérieur m’est définitivement
Etranger : je jouis juste lorsque je mens.

Novembre 2022

                           Lausanne, le Mardi 9 Juillet 2024                      L’AUBE 

     Je considère l’aube au sens symbolique : les commencements, la jeunesse, la fraîcheur, le fait de savoir demeurer juvénile et gai, jeune et joyeux de cœur, les nouvelles ambitions, les nouveaux projets, les premiers émois sentimentaux, les premiers frissonnements sexuels, l’esprit conquérant, la découverte, l’étonnement et la surprise. Tout ceci, c’est nécessaire au bonheur. Une attitude « ado » s’oppose aux douloureux renoncements des personnes âgées. Cette attitude éveillée (« Aware ! » dirait Jean-Claude Van Damme) est un comportement qui a son charme et ses avantages. Il permet de voir l’existence comme un kaléidoscope et chasse la déprime et pulvérise la dépression. Il faut bien de l’ambition dans la vie pour tenter une parade contre le statu quo. Contre la stagnation. Contre la régression. Cette parade, c’est la parade des gens actifs qui ne se contentent pas de subir passivement leur destin, mais qui agissent dans une direction donnée qui les motive et les passionne. La passion, il est nécessaire d’en avoir une au moins, ou deux. Pour éviter le flétrissement du cœur, pour booster les pulsions de vie, et pour ne pas donner le dernier mot à la raison cartésienne. Raison qui est nécessaire à la bonne conduite de sa vie, pour être organisé et rationnel, mais qui est moins jubilatoire que nos passions, c’est-à-dire de nos coups de foudre et de nos coups de cœur. Ainsi, je considère le mot « aube » comme l’ « étonnement naïf » du petit enfant devant les très belles choses de la vie. Cet étonnement est nécessaire pour éviter de sombrer sur la pente fatale du cynisme. Ou du renoncement. Ou de la tristesse. Qui sont les pièges fatals qui guettent les personnes âgées. L’aube, je l’aime beaucoup, car je suis très matinal. J’aime particulièrement le petit matin où ma psyché est davantage opérationnelle. L’aube, c’est la lumière sanctificatrice du Tout-Puissant qui nous éclaire l’âme, le cœur et l’esprit de matinées fort belles. C’est un moment privilégié dans la vie, court en durée, qui permet de devenir frais et tonique. Disponible à la poésie des sentiments, à l’amour, à la santé physique, au mieux-être, et même, à une certaine forme de plénitude.

Souffrance éternelle liée à l’inaccessibilité de l’Idéal et à la trivialité de la Réalité

Dans la vie, la vie de tous les jours, il n’est pas possible de vivre son idéalisme et son idéal. Il est possible de vivre son idéal en pensée seulement : pas en sentiments, ni en émotions, ni en actes, ni en événements. Il n’est possible de vivre que le réalisme – c’est-à-dire la souffrance, le manque, la laideur, le Mal, le vice, la pauvreté, la civilisation, l’imperfection surtout, la relativité, et quasiment jamais... l’absolu.

L’absolu est UNE ABSTRACTION.

Pas une réalité tangible ni expérimentable par les sens. Evénementiellement, l’humain ne vit que la souffrance et la relativité. Mentalement et intellectuellement, il peut vivre l’Idéal et l’Absolu. Mais il existe alors un gouffre vertigineux entre ce qu’il VIT (le réel) et ce qu’il PENSE (l’Idéal). De cet écartèlement entre ce qu’il vit réellement et ce qu’il souhaiterait vivre idéalement naît sa souffrance éternelle. A cause de cela, Baudelaire a vécu le spleen. Les hommes et les femmes d’aujourd’hui, au 21ème siècle, à cause de cet écartèlement, vivent la tourmente, l’angoisse, la crise existentielle et la dépression. Certains vont même jusqu’au suicide. D’autres sombrent dans la folie, la maladie mentale ou psychique. D’autres encore dans la drogue, l’alcool et les paradis artificiels.

Ou l’addiction au sexe. Chacun cherche une évasion face à ce mal. En réalité, chacun est baisé en beauté.

La mort seule console de cette épreuve.

Désertion

J’ai déserté la vie pour la Littérature :
La vie est une épreuve, une lourde rature
Qui rend désespéré et très triste et amer
Et rend le cœur plus dur qu’une plaque de fer.

Moi, je me réfugie dans la Littérature,
Dans les mots, le langage, et les choses très pures,
Dans les abstractions, dans l’idéologie,
Afin de fuir l’amère et désolante vie.

Oui, c’est un cauchemar que de vivre le jour
Et de surinvestir le quotidien très lourd
En physique laideur, en morale laideur,

Tandis que reste exsangue notre pâle cœur.
Moi, je m’immerge au fond du transparent cristal
Du merveilleux, du Beau, du pur, de l’Idéal.

Le samedi 24 Juin 2022

                                     LE 27 février 2024                                      ECRIRE UN TEXTE COURT

 Comme texte court intéressant et percutant – il y a LES APHORISMES. Ou encore LES CITATIONS. Avec un aphorisme ou une citation, on peut exprimer avec clarté et en quelques mots ou en quelques phrases, des idées géniales – qui tiennent compte de l’humain et qui possèdent un caractère universel. Des idées fortes qui participent de l’inconscient collectif. Comme tout autre texte court, nous pouvons aussi trouver des phrases, ou plus précisément, DES CONFESSIONS, tirées d’un journal intime.  Enfin, pour terminer, comme autre texte relativement court, mais très beau et éternel, il y a le sonnet : à savoir, un poème en alexandrins et en rimes, composé de deux quatrains et de deux tercets. Et assurément, à l’aide de cette formule poétique, il est possible d’exprimer des sentiments sublimes et élevés : comme L’AMOUR, COMME LA TENDRESSE, COMME LA DOUCEUR, COMME LA ROMANCE ET LE ROMANTISME, COMME LA DELICATESSE ET COMME LA BEAUTE.

                           Lausanne, le Mardi 13 Juillet 2024                             DISPARAÎTRE 

Dans une société occidentale où l’ego est tout-puissant, et souvent hypertrophié, disparaître – de la surface de la Terre – de l’estime de ses contemporains – apparaît être, de prime abord, une tragédie. Comme si nous n’existions plus. Ce raisonnement est valable pour les personnes grossières et égocentriques à l’excès. Parce que la seule vérité valable est que l’ego est une illusion, qu’il est encombrant, qu’il nous fait nous gonfler d’importance comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, et que quiconque n’est pas capable de dissoudre son ego au profit de la collectivité humaine, de son prochain, de sa patrie ou de sa fratrie, ou encore de sa parenté proche, ou encore de son conjoint, est un individu immature, généralement antipathique et presque toujours anti-spirituel.

     Il est d’autres natures qui sont plus modestes et plus humbles, plus timides aussi, qui aiment passer inaperçues. Comme le dit justement l’adage : « Pour vivre heureux, vivons cachés ». C‘est que la modestie sied aux âmes nobles.

     Personnellement, à l’âge où j’écris – j’ai 57 ans – mes deux parents sont décédés : je suis orphelin de père et de mère. Ils ont, si je puis dire, disparus.

     Mais ils sont présents dans mon cœur, dans mon âme et dans mon esprit. Eternellement. On peut disparaître physiquement, tout en étant présent psychiquement.

      D’ailleurs, les âmes proches de nous affectivement qui sont dans l’au-delà, ne sont pas tout à fait disparues, du fait, primo, que l’âme est éternelle, et que, secundo, l’amour d’un père ou d’une mère pour son enfant resté sur Terre demeure inaltérable. C’est le miracle de l’amour et c’est la toute-puissance du divin en action dans le monde qui fait que tous ceux que l’on a aimés ne disparaissent pas réellement.

     Quant au fait de mourir soi-même et de disparaître de la surface de la Terre – ce n’est pas un drame existentiel : c’est une nécessité, pour évoluer moralement sur d’autres sphères, plus intangibles. Comme aller, par exemple, jouir des bienfaits du haut astral, qui est assimilable au paradis.

     Que le corps pourrisse et tombe en décrépitude n’est pas grave : l’éternité est plus importante que le temporel. Et le divin rabaisse l’humain de ses prétentions mégalomaniaques et de sa soif de toute-puissance infantile.

     C’est une bonne chose que Dieu soit plus fort que nous. Cela nous enseigne cette haute vertu morale qu’est… l’humilité.

LE MALHEUR   

Le malheur EXISTE. Surtout ICI-BAS. On ne s’y dérobe pas. On ne s’y soustrait pas. Presque tout rend malheureux :

  1. La vieillesse physique

  2. La vieillesse émotionnelle

  3. La vieillesse psychique

  4. La perte de sa libido

  5. La perte de ses cheveux

  6. Les rides

  7. La perte de sa force physique

  8. Les impôts

  9. La fatigue

  10. La pluie

  11. Le froid

  12. La grisaille

  13. L’automne

  14. L’hiver

  15. Les impôts

  16. Le travail

  17. La laideur physique

  18. La laideur morale

  19. La bêtise humaine

  20. La stupidité

  21. La pauvreté

  22. La solitude

  23. L’impuissance

  24. Le temps qui passe

Tout ceci, ce sont des avatars que nous connaissons régulièrement. Qu’on le veuille ou non. Nous en souffrons. Cela cause notre malheur. Profond. Ainsi, malgré la volonté de bonheur de chacun, la réalité quotidienne de chacun est liée à L’AMERTUME. AU CYNISME. AU DESESPOIR. AU SPLEEN ET A LA TRISTESSE. A LA REVOLTE ET AU MALHEUR. C’est la condition humaine qui est ainsi faite. La vie sur Terre : L’INCARNATION. Existe-il un REMEDE à cela ? Oui, mais INTERMITTENT. Pas durable :

  1. L’AMOUR

  2. LE SEXE

  3. LA BEAUTE

  4. LA JOLIESSE

  5. LA CONTEMPLATION ESTHETIQUE

Strictement rien d’autre. Et certainement pas les religions. Ni la foi. Le problème étant que l’amour, nous en avons peu dans la vie, que le sexe, on n’en a jamais assez, et que la beauté surgit rarement. C’est ce qui explique que les artistes créent de la Beauté dans leurs œuvres pour se rendre un peu heureux. Parce qu’ils ne supportent pas la réalité extérieure qui est laide. Conclusion : IL N’Y A QUE LA BEAUTE QUI CONSOLE. Et si nous avons besoin d’être consolés, c’est parce que nous sommes TRISTES. Tristes d’être incarnés, dans un corps de chair qui nous limite et nous enferme et nous empêche souvent d’accéder… à l’infini.

LE BIEN-ÊTRE EMOTIONNEL PREVAUT SUR LE PLAISIR SEXUEL

Bien des hommes et bien des femmes ne peuvent pas se passer de sexualité. C’est compréhensible. Ils ont besoin de plaisir sexuel fréquent. De faire l’amour. Et des différentes pratiques érotiques. Mais, parvenu à un certain âge OÙ LES PULSIONS DISPARAISSENT, l’âme humaine (du moins une âme EVOLUEE spirituellement) est ainsi faite qu’elle ressent peu souvent le besoin d’avoir du sexe, et qu’elle préfère privilégier LA SPHERE EMOTIONNELLE, SCINDEE DE LA SPHERE SEXUELLE. C’est-à-dire que ce qui importe à un individu évolué et quelque peu raffiné et fin, C’EST L’ENTENTE EMOTIONNELLE QUI PASSE PAR LE CŒUR et par une série de bienfaits affectifs agréables beaucoup plus importants que la seule sexualité (sentiment, platonisme, délectation esthétique, tendresse, douceur, délicatesse, idéalisation, partage, engagement, fidélité, ancrage du cœur, échanges de cœur à cœur, pureté émotionnelle, vertu, et perfections de l’âme).

Ainsi, vivre ces valeurs permet de connaître un amour PUR, EXEMPT DE VICE, ET DE VIVRE UNE EPURE DE L’AMOUR.

J’affirme péremptoirement que l’ENTENTE EMOTIONNELLE ET LE BIEN-ÊTRE EMOTIONNEL (= JOIES DU CŒUR) sont plus importants et beaucoup plus précieux dans une relation amoureuse, que la seule entente sexuelle. Non pas qu’il faille diaboliser le sexe ; non. Mais AIMER AVEC LE CŒUR ET LES YEUX, est plus fondamental qu’aimer avec ses organes génitaux. Ainsi, l’amour vécu, au lieu d’avoir quelque chose de trop terrestre, voire d’infernal, s’élève vers une dimension que l’on peut qualifier à bon droit de… CELESTE. Ainsi en-est-il d’un amour sentimental très pur qui confinera à une certaine forme de MYSTICISME AMOUREUX.

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       SUBJECTIVITE ET ENFANT, OBJECTIVITE ET ADULTE    EMOTION ET RAISON

     LA SUBJECTIVITE EMOTIONNELLE rend BEAUCOUP PLUS HEUREUX que L’OBJECTIVITE RATIONNELLE. L’objectivité rationnelle est pour L’ADULTE. Pour se guider dans la vie selon l’emploi juste de LA RAISON et de L’ANALYSE. La subjectivité émotionnelle est pour l’enfant ; pour vivre quelque chose de plus doux et de plus magique. Assurément, RESTER ENFANT EST PLUS JOUISSIF QUE DE DEVENIR ADULTE. Certes, cela CREE DES HANDICAPS SERIEUX :

ON NE SAIT PLUS AFFRONTER LA REALITE. ON EST TROP IRRATIONNEL. Mais en même temps, on peut se réjouir plus souvent et connaître davantage d’enthousiasme et de gaieté. Une gaieté TOUTE ENFANTINE. L’émotion est un meilleur guide que la raison. Il faut savoir écouter nos émotions, et nous récompenser émotionnellement avec des joies (gastronomiques, sexuelles, sentimentales, esthétiques, etc…).

PHILIPPE DAVID ASSAYAH

                             LA FIDELITE ET L’INFIDELITE,                             L’ENGAGEMENT SERIEUX ET L’ESPRIT VOLAGE ET FRIVOLE

Certains hommes sont volages et frivoles. Ils ont besoin de VOIR DU LARGE. De changer régulièrement de partenaire sexuelle ou/et affective. Cela est très humain, et se pardonne dans la jeunesse, où il faut bien former la jeunesse. Mais parvenu à un certain âge, avec un certain degré de sagesse, cette faute (l’infidélité et l’esprit volage) n’est plus pardonnable. Parce que être un être humain dans toute la noblesse du terme, c’est cultiver des vertus.

Parmi lesquelles:
1. LA FIDELITE
2. LA CONSTANCE
3. LA CONTINENCE
4. LA PUDEUR
5. LA PURETE
6. L’ENGAGEMENT
7. LA STABILITE
8. LA LOYAUTE
9. L’INTEGRITE

Nous pouvons comprendre qu’un mariage se solde un jour où l’autre par un divorce. De préférence à l’amiable. Parce que ce serait la fin des sentiments. Mais, idéalement, quand on épouse une jeune femme, c’est… POUR LA VIE.
Friedrich NIETZCHE aura beau eu arguer que :
« L’AMOUR NE VEUT PAS LA DUREE : IL VEUT
L’INSTANT ET L’ETERNITE » ; et Charles Bukowski
aura beau eu prétendre cette demi-vérité seulement, à savoir que : « A mon avis, c’est ça qui déglingue les gens, de ne pas changer de vie assez souvent. » la plus grande vérité, c’est qu’il n’ y a pas besoin de voir ailleurs si l’herbe est plus verte, du fait que, dès que l’on a trouvé son âme sœur et que nous sommes compatibles avec sur le plan émotionnel,
L’ENGAGEMENT ET LA FIDELITE PREVALENT. Un
homme se doit être homme = MORAL. AVEC UNE
ETHIQUE. Il peut être enfant parfois (sensible, émotif) mais
se doit de ne pas être trop ado (inconséquent et immoral). Au nom de quoi a-t-il cette mission ? Au nom de LA VERITE au double sens PHILOSOPHIQUE et RELIGIEUX.

PHILIPPE DAVID ASSAYAH

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C’est la mort dans l’âme que l’on renonce à ses rêves et à son idéal. Mais existe-t-il d’autre sagesse que le renoncement ?... De toute façon, il faut être clair avec soi-même : on n’assouvit jamais tous ses désirs, tous ses besoins, tous ses rêves, tous ses idéaux, tous ses fantasmes, tous ses caprices et toutes ses envies, dans la vie ; loin s’en faut. La sérénité morale et mentale – à défaut du bonheur – réside donc dans le fait de renoncer à ses désirs. C’est cruel. C’est pourtant, comme le dirait humoristiquement le célèbre et sympathique loup de Tex Avery : « The Law of the West ! »...

LA CHANCE ET LA MALCHANCE

Je ne crois pas à LA CHANCE. Il est des personnes chanceuses ; il est des personnes malchanceuses. En astrologie, nous savons que le SAGITTAIRE, de par son OPTIMISME et son ENTHOUSIASME, est souvent CHANCEUX. Le Lion aussi. En revanche, le grand Maléfique, SATURNE, qui gouverne surtout le signe du Capricorne, rend TRES MALCHANCEUX. Les Capricorne sont réputés pour leur PESSIMISME, ET IL EST VRAI QU’ILS NE COMPTENT PAS DU TOUT SUR LA CHANCE DANS LEUR VIE, mais sur leurs propres efforts professionnels.

     Pour chacun et chacune, selon une théorie rosicrucienne qui tient compte des INFLUENCES COSMIQUES DE L’UNIVERS, les 52 jours qui précèdent la date de notre anniversaire sont des jours de malchance (dépression, déprime, tristesse, malheur, problèmes physiques, psychiques, émotionnels et moraux, baisse d’humeur, états d’âme négatifs, fatigue). En revanche, les 52 jours qui suivent la date de notre anniversaire sont des jours de CHANCE (= REUSSITE, SUCCES, INFLUENCE, FORCE D’ÂME, ENERGIE, VITALITE, OPTIMISME, MIEUX-ÊTRE).

     Selon la KABBALE MAGIQUE, il existe, pour chaque signe et chaque ascendant, des périodes d’influence, qui sont différentes d’un signe et d’un ascendant à l’autre,  où la chance frappe à notre porte. Et d’autres périodes – plus longues – où la chance n’intervient pas.

     Je crois personnellement que chaque être est prédestiné (par Dieu) : et que ce que l’on nomme la chance n’est en fait que le résultat d’un karma POSITIF (de cette vie présente ou d’une vie passée). ET QUE LE HASARD N’EXISTE PAS.

 A propos de PASSION, je livre ici un texte humoristique, mais aussi philosophique, sur la nécessité de se passionner dans la vie, si l’on veut ÊTRE HEUREUX :         

       LE DIALOGUE DE LA RAISON ET DE LA PASSION                                 Par PHILIPPE DAVID ASSAYAH,                       HUMOUR JUIF

Tout au long de l’existence, la raison condamnait la passion et la tenait en bride. Jusqu’au jour où la passion s’est rebellée et a crié à la raison : « tu me fais chier ! Laisse-moi m’éclater à ma guise ! » la raison, éberluée par cette révolte subite, lui tint ce discours : « sans moi, tu péricliterais vite ! ». Mais la passion ne se laissa pas démonter et lui répliqua implacablement : « C’est grâce à moi que l’art existe, que la culture existe, que l’amour existe, que la sexualité existe, et que la joie de vivre existe ! Toi, tu n’apportes que la tristesse. »

Alors, le cœur se réveilla de sa sieste, et conclut : « c’est moi qui régis l’univers et les relations humaines : j’accorde ma préférence a la passion, car elle me permet de rayonner ET D’APPORTER VITALITE, GAIETE ET ENERGIE AUX HOMMES ET AUX FEMMES. »  Puis, LA PASSION fit un doigt d’honneur à LA RAISON et conclut : « JE SUIS TOUTE-PUISSANTE !!! » 

DRAME PHYSIQUE ET METAPHYSIQUE 

               J’ai vécu bien trop seul sur cette terre infâme:                           Privé d’argent, d’amour, d’amitiés, et de femme,                        Malheureux de devoir m’échiner au travail                  Comme un boeuf labourant les champs; comme un bétail. 

                   Ma famille a subi un profond cataclysme.                                   Pour survivre j’ai eu un ardent mysticisme                            Dans mon coeur malmené par la vie quotidienne.             J’ai vécu comme un rat, une blatte, une chienne. 

                  Je n’ai jamais pu voir en face la beauté.                                                   Je l’ai sacralisée et idéalisée                                Dans mes vers sans pouvoir jamais la contempler, 

                    Jamais la savourer, jamais en profiter:                                    J’ai vécu comme un con que je ne suis jamais:                   J’ai mon ordinateur pour seul beau jardinet. 

LE MANOIR LUGUBRE DE LA SOLITUDE

                     Il est très difficile de rester heureux                                       Lorsqu’on est solitaire et qu’on n’a pas d’épouse,                                 Que l’on a à fouler pour unique pelouse                       Son dur isolement qui rend très malheureux.

             La solitude aiguë rend très triste et rend fou.                                 Elle apporte le spleen et le noir désespoir,                                    L’angoisse, l’anxiété, le lugubre manoir                         De cette solitude rend amorphe et mou,

                Et finit par nous rendre vraiment misanthrope.                            Oui, il faut être aveugle et il faut être myope                 Pour ne pas observer que dans la solitude

                Naît la désespérance, une existence rude.                               Ce n’est que dans le couple et que dans le duo               Qu’on trouve au quotidien un goût très rigolo.

   Nostalgie de l’Au-delà.   

                   La Terre est une Vallée de Larmes                                        Je ne trouve jamais d’agrément à la vie :                                     La vie me parait fade, et laide, et insipide.                   Je la trouve cruelle et injuste. Très livide,

           Je la vomis parfois, la trouvant ennemie                                   A mon vœu principal : revivre au paradis.                                Etre enfermé toujours dans un grand corps de chair      Est une aiguë souffrance et un grand drame amer     

             Comparativement au fait, bien plus exquis,                                       D’être désincarné, mort et immatériel.                                La matérialité rend vraiment malheureux,                                           Et à Gaïa, ici, je préfère le ciel,                              Les guides, les étoiles, les Anges et Dieu.       

       Il faut être crétin pour ne pas bien comprendre            Que l’Au-delà est plus et désirable et tendre.

     La tristesse est le désespoir d’une âme abattue par l’adversité. Elle engendre le dégoût de la vie et l’envie de mourir subitement pour rejoindre l’au-delà, les anges et Dieu, où elle pressent qu’elle sera plus en paix et plus en joie, que sur Terre, où les tribulations qu’elle subit la font voir le côté grave des choses. La dépression guette. La résignation. Le fatalisme. Et l’envie d’en finir une bonne fois pour toutes avec l’absurdité de la vie et la misère de la condition humaine, si sordide. Je n’ai jamais compris pourquoi les gens aimaient la vie sur terre et étaient joyeux. Je ne vois vraiment pas en quoi notre séjour terrestre est agréable. Il ne vaut de loin pas le séjour… supraterrestre.

 LA VIE ADULTE EST DESAGREABLE ET ANTIFUSIONNELLE TANDIS QUE LA VIE DE BEBE EST FUSIONNELLE ET AGREABLE. JE VEUX REDEVENIR UN BEBE, CAR LA VIE ADULTE EST HORRIBLE ET TROP DURE. Bébé, on est langé, nourri, logé, aimé, bercé, cajolé, materné et câliné. On boit du bon lait, on suce sa lolette, on joue avec son hochet, et on est agréablement promené en poussette. LA VIE DE BEBE, C’EST LA BELLE VIE. Elle s’oppose à la vie adulte, comme le paradis s’oppose à l’enfer. La vie de bébé, c’est une vie de vacances perpétuelles. De farniente. De paresse. D’oisiveté. De bercement. De joie. De fusion avec sa maman. C’est une vie idéale. L’idéalisme est surtout valable pour la jeunesse. Pour l’enfance, pour l’adolescence et pour le début de l’âge adulte. Dès l’âge mûr, tout le monde est rattrapé par LE REEL. On ne rêve plus que DANS SA TÊTE. Pas dans la vie. La vie, c’est LE QUOTIDIEN, et le quotidien, c’est LA PENIBILITE. LA HAINE, LE MALHEUR ET LA TRISTESSE. LA MALADIE ET LE DEUIL. LA MORT ET LA DECHEANCE. Il existe une section dans les Fleurs du Mal de Baudelaire qui se nomme « SPLEEN ET IDEAL ». La vérité – historique – c’est que Charles Baudelaire a très peu vécu l’Idéal et a été rattrapé par le Spleen. C’est le cursus normal de l’homme moderne : ESPERER, PUIS DESESPERER. La tristesse nous vainc tous et toutes. Qu’est-ce qui procurerait UNE JOIE PLUS ETERNELLE ET DURABLE ? LE GRAND AMOUR. Mais vous en connaissez  beaucoup, vous, de personnes qui vivent le grand amour ? Dans leurs fantasmes, ouais ; pas dans la réalité. LA REALITE RATTRAPE TOUT LE MONDE. ET LA REALITE EST LAIDE. CE QUI EST BEAU, C’EST-CE QU’ON CONCOIT DANS SON CŒUR : les grands idéaux. Les beaux rêves. Les belles passions. Ce que l’on vit dans sa chair, c’est tout autre chose : C’EST L’AMERTUME. L’amer --- tume. L’AMER --- TUE. ​​

                              Philippe David Assayah                                     Déçu et désillusionné par les gens et par l'humanité

LA VIEILLESSE

     Je pense personnellement QU’IL NE FAIT PAS BON DE VEILLIR. Que, comparativement à la jeunesse, la vieillesse est PEU RAGOÛTANTE. Je prends des exemples concrets : à 20 ans, on a la vie devant soi ; on se croit invincible et invulnérable. On est rempli de pulsions sexuelles,  on a beaucoup d’espoir en l’avenir, et on a souvent l’occasion d’une relation affective formatrice sur le plan du tempérament. A 30 ans on est encore heureux. On est dans la force de l’âge. On peut pratiquer du sport. Connaître l’amour, l’amitié et la sexualité. Se passionner pour une discipline ou une vocation. S’instruire. A la quarantaine et à la cinquantaine, et ceci est surtout valable pour les hommes, il y a, ce qu’on appelle en psychologie « LA CRISE DE LA QUARANTAINE ET LA CRISE DE LA CINQUANTAINE » : nous n’aimons plus notre image, notre quotidien, le passé nous rattrape, on veut faire faire peau neuve, trouver sens à sa vie, et on s’intéresse à la spiritualité. Mais nous avons de la peine à vivre comme il faut et passionnément le présent. Nous faisons en quelque sorte une nouvelle crise d’adolescence. Puis, au-delà, à la soixantaine, à la septantaine et à la huitantaine, nous vivons dès lors avec tout un lot de DESILLUSIONS  et d’AVATARS: opérations chirurgicales, maladies, physiques ou psychiques, dépression, burn out, rides au front, bleus à l’âme, fatigue physique et nerveuse, épuisement émotionnel, perte de la libido, andropause, ménopause, anaphrodisie, réalisme cru et asséchant, matérialisme outrancier, perte des idéaux de jeunesse, difficulté à se passionner, besoin fréquent de récupération d’énergie, et prise conscience très lucide de sa mort physique prochaine : rien de très réjouissant là-dedans. La vieillesse n’a que trois bonnes choses à nous proposer : 

UN PLUS GRAND CONFORT MATERIEL ET ECONOMIQUE                                           LA SPIRITUALITE                                               LA SAGESSE (PRATIQUE ET THEORIQUE) 

      On aura beau arguer, comme le célèbre acteur de cinéma américain, Richard Gere, que : « Bien que j'aie vieilli, mon cœur reste jeune ; notre âme garde toujours le même âge. Je sais que c'est l'âge parfait, chaque année est unique et précieuse. Ne soyez pas désolé de vieillir, c'est un privilège dont tout le monde ne peut pas profiter. Rester en vie avec un esprit jeune est le secret pour vivre heureux jusqu'au dernier jour de sa vie » - JE PREFERE LA JEUNESSE A LA VIEILLESSE : J’AI LA NOSTALGIE DE MA PETITE ENFANCE OÙ J’ETAIS HEUREUX AVEC MES PARENTS. Etre un adolescent tout feu tout flamme est très excitant. On se passionne pour le sexe, pour l’amour, pour la beauté, pour la littérature, pour les voyages, et surtout, inversement aux vicissitudes et tribulations de la vieillesse, on sait rester jeune, ardent en enthousiaste. La vieillesse DOUCHE l’enthousiasme. Elle rend souvent TRISTE, DECU, DESILLUSIONNE, AMER ET CYNIQUE. Et effectivement, terminer son existence dans l’amertume et le cynisme, avec l’abdication de ses idéaux, est une chose TERRIBLE qui témoigne, qu’on le veuille ou non, du… RATAGE DE SA VIE. 

  PHILIPPE DAVID ASSAYAH

Je pense que ce qui empêche un couple de vivre harmonieusement dans l'amour, c'est les soucis financiers et de profession. Mais donnez leur l'occasion de vivre confortablement les 2 premiers étages de la pyramide de Maslow, ils vivront un beau conte de fée réactualisé au quotidien.

     Question: pourquoi faire des enfants quand on est adulte et souscrire à la parentalité, quand on est déjà enfant de Dieu de par le fait que l'on possède un cœur d'enfant et une âme d'enfant? C'est SUFFISANT pour TROUVER DIEU: LA CANDEUR.

COMMENT LUTTER CONTRE LA PARESSE, LA PASSIVITE,  L’OISIVETE ET L’INACTION ?

                                            Solution :                                              En astrologie, les signes de Feu – et notamment le Bélier – n’ont généralement aucun mal à AGIR dans leur vie. Ils savent se montrer DECISIONNELS ET ACTIFS ET ENTREPERENANTS. Ils savent renverser les montagnes et façonner leur destin. En revanche, il existe d’autres signes, comme les Poissons ou le Cancer qui vivent davantage à un niveau imaginaire, EN RÊVANT LEUR VIE PLUTÔT QU’EN VIVANT LEURS RÊVES, et qui, étant CONTEMPLATIFS et HYPEREMOTIFS ET HYPERSENSIBLES, ont beaucoup de mal à passer à l’action. Ceci est d’autant plus vrai que chez les hypersensibles le cerveau limbique, siège des émotions, est beaucoup plus puissant et hyper-actif que le cerveau LE PLUS RECENT ET CARTESIEN, LE NEOCORTEX, siège de la raison cartésienne et de la logique et de l’objectivité. Dit autrement, certaines personnes sont si sensitives et si subjectives, qu’elles sont incapables d’objectivité comme d’action. Elles connaissent parfois une paralysie de l’action à force d’être concentrées sur leurs problèmes émotionnels et leurs débordements émotionnels. C’est particulièrement vrai des gens marqués par l’Elément Eau. Comme, pour se réaliser sur Terre et s’accomplir, à un niveau CONCRET, il faut néanmoins poser des actes et connaître une action soutenue dans nos projets (sentimentaux, professionnels, matériels, économiques)  quelle est alors la solution pour sortir de la paresse qui est séduisante, du farniente qui est plaisant, de l’oisiveté à laquelle on prend goût, de la passivité et de l’inaction dans lesquelles on s’enlise facilement ?

J’ai la réponse : Etre boosté émotionnellement par une passion dévorante.

 Telle que :

  • LA BEAUTE

  • LA SEXUALITE

  • L’AMOUR 

Sans ce « STIMULUS EMOTIONNEL PUISSANT »,  la personne reste inactive. Elle ne réalisera alors rien de transcendant de toute sa vie. Mais, avec des stimuli émotionnels AGREABLES, PASSIONNELS, qui stimulent LE DESIR ET LA JOIE D’ÊTRE EN VIE, ET QUI NOURRISSENT LE CŒUR (par exemple : recevoir des caresses, partager de la tendresse, partager de l’amour, partager de la sexualité, connaître la joie de la contemplation esthétique, jouir de la beauté) la personne, même habituée à la paresse, sortira plus facilement de sa torpeur pour être boostée par ses joies émotionnelles qui alors la rendront même HYPER-ACTIVE.  Ainsi, l’émotionnel est la base de l’édifice à l’action. Sans stimulus émotionnel très agréable, point d’action possible. Avec des stimuli émotionnels qui nourrissent l’âme et le cœur, l’on devient CONQUERANT. Parce que ce n’est plus la seule raison cartésienne qui guide nos actions – mais, une chose importante, admirable, nécessaire : LA PASSION.

 « Passion » RIME AVEC « VIVRE A FOND »

                                                                                            Jeunesse & vieillesse                                                                                                                                                                           Romantisme & matérialisme                                                                         Sentimentalisme & concrétude

Il me semble normal d’accréditer la thèse selon laquelle les jeunes hommes et les jeunes femmes de la vingtaine (de la trentaine encore) sont généralement :

  1. Très romantiques

  2. Très rêveurs

  3. Sentimentaux

  4. Hyperémotifs

  5. En quête d’amour

  6. Naïfs

  7. Tendres

Malheureusement, parvenus à l’âge mûr, dès la vieillesse, dès 60 ans environ, les gens deviennent :

  1. Durs

  2. Cyniques

  3. Amers

  4. Aigris

  5. Matérialistes

  6. Capitalistes

  7. Sévères

  8. Réalistes

Ils ne sont plus autant avides de nourriture émotionnelle autant qu’à la vingtaine, et recherchent le concret et les satisfactions Matérielles ainsi que l’argent. Autrement dit, ils « se Diabolisent » … C’est triste et c’est dommage ; car jeunes, ils étaient plus purs et plus idéalistes. Hélas, dès la cinquantaine et la crise psychologique qui est inhérente à cet âge, l’épreuve de réalité vient doucher l’idéalisme de la jeunesse et rendre les personnes très lucides. Or, comme l’a maintes fois souligné le très grand acteur de cinéma et très bel homme, Alain Delon :« la lucidité, c’est le cancer de l’intelligence. » Cependant, les personnes plus hautement évoluées sur le plan spirituel, même très âgées – c’est une minorité – ont le pouvoir de préserver leur candeur, leur naïveté, leur insouciance et leur innocence – ainsi que leur part d’enfance - et ainsi savent rester idéalistes et tendres et romantiques, malgré la vieillesse survenue. Ces personnes-là (plus rares en nombre) sont plus sympathiques que le commun des mortels qui a sombré dans le cynisme. Sur le plan physique, elles peuvent avoir beaucoup vieilli (et un peu enlaidi), mais sur le plan intérieur, elles sont restées pures. Cette pureté psychique et émotionnelle fait la beauté de l’âme de la personne, indépendamment de l’âge de la personne, de son sexe, de sa condition sociale, de sa Nationalité, ou de son appartenance religieuse ou ethnique.

Être spirituel, est ainsi un don de dieu offert aux âmes éveillées.

                                                                    LE DUO  Vevey, Suisse, le Lundi 8 juillet 2024                                                                        « Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie, Paul VALERY  

     Je considère, comme le citait Paul Valéry, qu’un homme seul est en mauvaise compagnie. Etant né sous un Chemin de Vie 2 en numérologie (et 11) – qui découle du 29 – j’ai fatalement besoin de constituer un couple, un duo, pour m’épanouir et vivre aussi bien mes sentiments amoureux que mes pulsions sexuelles. Pourtant, par le passé, dans ma jeunesse, j’ai beaucoup aimé la solitude et je l’ai encensée. Pensant, comme pas mal de monde, qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. Je le pense toujours, parce que je suis exigeant, et une solitude à deux où on ne se comprend pas est sans doute pire qu’une solitude tout seul où au moins l’on peut jouir de moments de méditation, de paix intérieure et de productivité artistique. Comme l’a très justement et magnifiquement et tristement cité le grand acteur de cinéma américain décédé, Robin Williams, qui, dans le Cercle des poètes Disparus, m’a illuminé : « J'ai toujours pensé que le pire truc qui pourrait nous arriver dans la vie c'est de finir sa vie tout seul... mais c'est faux. Le pire truc qui pourrait nous arriver c'est de finir notre vie entouré de personnes qui nous font se sentir seul. » Il y a toutefois un HIC avec trop de solitude : c’est que si le plan intellectuel peut être stimulé avec des livres et de la lecture, le plan émotionnel reste en berne. Or il est primordial, pour la santé psychique comme pour le bien-être moral, d’être HEUREUX EMOTIONNELLEMENT. Ce qui implique les ACTES SUIVANTS : FUSION, CÂLINS, CARESSES, EROTISME, ATTRACTION PHYSIQUE, MAGNETISME.

     Le problème des couples divorcés ou qui se désaiment est que la majorité des gens NE SE MARIE PAS AVEC LEUR ÂME SŒUR. Mais prennent l’autre, très vite, précipitamment, sans discernement spirituel, comme une « BEQUILLE » : par exemple, l’homme prend la femme parce qu’elle représente pour lui une béquille sexuelle, et la femme choisit l’homme parce que cet homme représente une béquille économique. Parce que tous les deux ONT SUBCONSCIEMMENT TRES PEUR DE LA SOLITUDE. ETRE AVEC SOI-MÊME ET PENSER LES ANGOISSE. Alors, pour tenter de dissoudre cette angoisse, ils se mettent tôt en ménage ensemble, font des enfants, mais l’amour n’est toujours pas au rendez-vous. Parce que l’amour doit être VRAI, SINCERE ET AUTHENTIQUE. IL DOIT AUSSI ÊTRE PROFOND. ET SI POSSIBLE, ETERNEL. Ce qui n’est réalisable qu’avec une âme sœur. Ou l’âme jumelle ou la flamme jumelle. Dit autrement, LE VERITABLE AMOUR EST RARE. Surtout dans LA RECIPROCITE. Egalement DANS LA QUALITE ET L’INTENSITE. C’est pourtant ce type d’amour que j’ambitionne, aimant pouvoir vivre mon futur couple, non pas de manière terre à terre et prosaïque, comme la plupart des adultes, mais de manière LYRIQUE ET EMOTIONNELLE, COMME UN BEAU CONTE DE FEES A LA WALT DISNEY.

     En d’autres mots, pour tomber amoureux. IL FAUT PRESERVER UN CŒUR D’ENFANT. Etre naïf. Candide. Pur. ET BAZARDER L’ADULTE EN SOI. C’est à mon sens la seule manière de parvenir au bonheur. AVEC UN RETOUR  A L’INNOCENCE ORIGINELLE. A quelque chose d’ADAMIQUE. DE PARADISIAQUE. Le paradis réside dans le cœur, dès lors que l’on reste suffisamment idéaliste POUR PRESERVER EN SOI LE SENS DU MERVEILLEUX. C’est à cela que doit servir le couple : AU RETOUR A QUELQUE CHOSE DE MIRACULEUX ET DE PARADISIAQUE. A abolir la nostalgie du paradis perdu.

    DE LA NECESSITE DE TROUVER UN JUSTE EQUILIBRE ENTRE L’IDEALISME ET LE REALISME 

     Il n’y a pas de bonheur possible sans idéalisme (capacité d’accéder à des joies supraterrestres, amplitude psychique, accès au divin), mais il n’y a pas non plus de bonheur possible sans réalisme (capacité à affronter la réalité, à voir juste, à faire preuve d’objectivité, de lucidité, d’esprit pratique, de rationalisme, d’action juste et de pragmatisme). Celui qui est soit tout l’un (idéaliste), soit tout l’autre (réaliste), et qui ne sait pas mélanger habilement ces deux orientations, n’accédera jamais à la plénitude. Le premier, l’idéaliste pur, parce qu’il ne vivra que dans sa tête, de manière purement cérébrale, et parce qu’il n’aura pas accès à des joies plus concrètes, tangibles et sensorielles. Il aura certes vécu dans sa tête, mais il aura raté l’incarnation (les sens, son corps physique, les sensations et la capacité de concrétisation). Autrement dit, sa vie n’aura été rien d’autre qu’une simple... fiction. Le second, le réaliste pur, parce qu’il s’enlisera dans la matière, parce qu’il n’aura pas accès à l’élévation de l’âme, à l’illumination mystique, au domaine intangible et invisible des émotions, et parce qu’il vivra sans amplitude, sans altitude, sans hauteur, et sans grandeur. Ainsi, son existence sera dénuée d’extases, d’instants saillants et de passion, elle sera plate, banale et monotone, ce qui lui interdira lui aussi d’accéder à la plénitude. Encore le premier, l’idéaliste pur, peut accéder à une plénitude psychique. Ce qui le rend, somme toute, plus près du bonheur que le réaliste privé d’idéal qui stagnera dans la médiocrité, et ne saura, comme l’idéaliste, s’élever vers les hauteurs du sublime. Le premier cas – vivre ses idéaux sur un plan purement fictif, virtuel et imaginaire ne rend pas totalement heureux. Une part de frustration demeure. Celle de ne pas avoir su ou pu maîtriser la réalité et de n’avoir connu qu’une maîtrise purement mentale. Le cas suivant – ne pas vivre du tout ses idéaux et renoncer à ses rêves rend profondément malheureux et plonge dans la dépression psychique. Beaucoup de philosophes prônent, comme condition du bonheur, de vivre intensément l’instant présent, d’être « ici et maintenant », hic et nunc. De cesser de vivre avec un mental qui se plonge soit dans le passé (souvenir, nostalgie, regrets), soit dans le futur (attente, visualisation, désir, espoir, projet, ambition). Cependant, vivre joyeusement l’instant présent n’est pas toujours possible : il arrive souvent que le présent soit creux, insatisfaisant, banal et ennuyeux. Pourquoi ? Parce qu’il n’existe qu’une seule et unique expérience humaine qui chasse l’ennui : la jouissance. Or la réalité extérieure ne nous donne généralement pas l’opportunité de jouir en permanence. Cette dure réalité frustre nos désirs : la solitude, l’isolement social, l’exclusion sociale, le complexe d’abandon, la carence affective, le manque d’amour, de douceur et de tendresse, l’abstinence sexuelle, la pauvreté économique et matérielle et la précarité, la maladie, la mésentente dans le couple, la difficulté à trouver dans la vie extérieure des satisfactions émotionnelles, esthétiques, sentimentales ou érotiques dynamisantes, une communication de mauvaise qualité entre les êtres, la rareté de la présence de l’âme sœur ou du conjoint idéal, le stress de la vie moderne, les soucis et les tracas inhérents à la vie adulte, la monotonie du quotidien, la platitude des gens, leur ignorance, leur bêtise intellectuelle, leur niveau spirituel ou émotionnel médiocre, leur conformisme polissé, leur laideur d’âme, fait qu’il est généralement plus facile de trouver la paix et la sérénité psychique à l’intérieur de soi, dans la solitude, plutôt que dans la vie sociale, le relationnel et les rapports interpersonnels et intersubjectifs qui sont généralement des rapports très décevants, à cause de la fréquente médiocrité d’autrui. Le relationnel n’est important que dans la mesure où l’Autre est un être d’exception qui nous émeut, nous subjugue, nous excite et nous enthousiasme profondément. Cet Autre – cette perle rare – on le trouve très rarement dans la société, même en cherchant bien. Parce que la masse est médiocre. Or ce n’est pas en côtoyant la médiocrité qu’on peut connaître le bonheur sur Terre, mais c’est en ayant accès, via quelques personnes exceptionnelles triées sur le volet, au sublime, au divin et à la perfection. Autant dire que c’est plutôt rare. Dans le relationnel, c’est la qualité de la relation qui rend heureux. Or la qualité est dans l’exception. Dans l’amitié comme dans l’amour. Comme dans la sexualité. 

     La vie est plus belle en fiction qu’en réalité : la réalité fait beaucoup souffrir parce que nos désirs et nos besoins restent constamment frustrés. La fiction nous délivre, pour quelques instants, de cette souffrance, en nous comblant psychiquement et intellectuellement, artistiquement et culturellement. Ce qui revient à dire que le bonheur ne se trouve pas dans le monde extérieur, il se trouve uniquement dans l’âme et dans le cerveau. 

     L’extase est le sens de la vie ; c’est la seule expérience qui apporte le bonheur. Mais les belles extases sont rares. C’est pourquoi le bonheur est rare. Les extases sont intermittentes, éphémères, discontinues, transitoires, de courte durée. C’est pourquoi le bonheur n’est pas quelque chose de stable ni de durable, encore moins d’éternel, mais de très éphémère. On ne le retient jamais, le bonheur. Il survient magiquement de manière inattendue. Mais il disparaît et s’éclipse presque aussitôt. On a à peine le temps de commencer à le savourer qu’il fuit et s’évapore. Finalement, le bonheur est quelque chose de très... impalpable. 

Il n’existe qu’une seule et unique forme de bonheur (pour tout le monde) : l’adéquation parfaite entre l’épreuve de réalité et le Moi Idéal et l’idéal du Moi. Autrement dit, la fusion entre notre Idéal et la réalité extérieure. Autrement dit, le vécu de notre Rêve. Là est la sérénité, la paix, la joie et la gaieté. Nulle part ailleurs. Tous les conflits de l’homme, toutes ses souffrances, toutes les maladies, physiques et psychiques, n’ont trait qu’à ce seul problème majeur : la scission entre l’Idéal et la réalité. La difficulté, voire l’impossibilité de vivre nos rêves et nos idéaux. C’est le seul malheur sur Terre. Mais ce malheur est très répandu. Et Charles Baudelaire, (Spleen et Idéal) a vécu ce malheur avec une profonde intensité. Les gens terre à terre ne me comprendront peut-être pas, car ceux-ci n’ont pas de rêves ni d’idéaux : du moins, d’ordre émotionnel et esthétique. Mais les Neptuniens et les gens marqués, de quelque façon que ce soit, par le signe idéaliste des Poissons, me comprendront, eux, à merveille : le salut de leur âme, terrestre et céleste, n’est lié qu’à la matérialisation de leurs nobles et transcendants idéaux moraux, spirituels, émotionnels, esthétiques, sentimentaux, sexuels et surtout artistiques. Neptune est une planète merveilleuse. Mais elle s’accorde peu avec Gaïa. 

     L’être humain n’est jamais content de son sort. C’est pour cela qu’il rêve et qu’il imagine : pour se concevoir autre.  Ce n’est pas le sérieux qui est une qualité, c’est la profondeur : la profondeur intellectuelle et émotionnelle. La profondeur affective et la profondeur spirituelle, morale et mystique, psychique et psychologique. On peut tout à fait être sérieux, et même très sérieux, sans pour autant être profond du tout. Et l’on peut être très profond, sans pour autant être sérieux, c’est-à-dire tout en étant très léger, très fantaisiste et très clownesque.  On a depuis longtemps trouvé une solution à la mort : la réincarnation. En revanche, les hommes n’ont jamais trouvé de solution à la vie : tout le monde veut connaître le bonheur et tout le monde est malheureux. 

Généralement, on en est réduit, impuissants à changer notre sort que nous sommes et faible qu’est l’humain, à vivre notre idéalisme dans notre tête exclusivement (fantasmes, rêves, rêveries, idéaux, sens de l’absolu) et à vivre de réalisme pur et dur dans la réalité quotidienne, l’épreuve de réalité venant abolir brutalement la poussière d’atmosphère magique de la fée Clochette. C’est-à-dire que nous ne vivons pas nos idéaux et nos rêves (l’expérience empirique est une expérience de désenchantement et de désillusion), nous les pensons et les imaginons uniquement dans notre cerveau. Nous ne vivons ainsi nos rêves que sur le plan cérébral. La dimension physique et sensorielle et émotionnelle est souvent moins gratifiante et beaucoup plus frustrante que notre réalité cérébrale à l’intérieur de laquelle il nous est possible de vivre l’impossible et de décrocher plus facilement « l’inaccessible étoile ». Il est certaines expériences empiriques qui permettent de vivre concrètement l’Idéal, mais il faut bien avouer qu’elles sont plutôt de l’ordre de la rareté. 

Les images sexy des bandes dessinées de Arthur de Pins, avec ses jolies nanas mignonnes, sexy et voluptueuses, adorablement jolies et superbement dessinées, rendent très heureux et donnent une image très poétique, très fantasmatique, très féérique et très magique de la femme, ainsi que de l’amour et de l’érotisme. Ces jolies jeunes filles – coquines, sexy, provocantes, aux belles têtes rondes, aux bouches pulpeuses, et aux magnifiques et grands yeux langoureux et coquins – sont de véritables bombes sexuelles : elles sont un délice pour le cœur, un régal pour les yeux et une joie pour l’âme. Elles sont souverainement esthétiques. Très amusantes. Très désirables. Elles sont « too much » ! 

    L’âge mûr et la vieillesse n’ont rien de bon : on y souffre intensément. Seules la petite enfance, l’enfance et l’adolescence sont des âges agréables et non ingrats. 

La réincarnation est nécessaire : c’est une « fleur » que Dieu fait à l’âme humaine – par amour – pour que cette âme ait une nouvelle chance de réalisation, et puisse accomplir sa mission divine. 

Le réalisme détruit l’idéalisme. Il l’atomise. Le pulvérise. Il détruit aussi la joie. Il apporte le désespoir de la lucidité cinglante. 

Le printemps est la plus douce des saisons. La plus agréable. Il y fait bon sans faire trop chaud. Il y fait beau. La nature est fleurie. Les oiseaux chantent gaiement. Le soleil brille. Le ciel est bleu. Les arbres sont en fleurs. Les fleurs fleurissent joliment, agrémentant nos sens et nos yeux de leur joliesse exquise. Les promenades au bord du lac ou dans les jardins et les parcs publics y sont très plaisantes. Très régénératrices. Très poétiques. 

S’il y a une chose qui m’horripile et que je déteste, c’est bien le conformisme et le conventionnalisme. La puissance divine du 11 est l’anticonformisme et le non conventionnalisme : je suis un Uranien à cent pour cent. 

L’amour est une faiblesse vénusienne. Je suis un plutonien : je tue l’amour. J’extermine l’affect. J’atomise l’affection. Il faut être particulièrement naïf pour aimer. La naïveté ne me concerne pas : je suis le rayon laser de la lucidité impitoyable et implacable. 

   La Poésie rend heureux : elle illumine l’âme de Beauté. Elle fait rêver. Elle fait impeccablement miroiter un idéal émotionnel et esthétique : l’idéal de l’amour. C’est d’ailleurs la seule chose qui rend heureux, avec la musique. Il y a dans la poésie et dans la musique une grandeur émotionnelle, une beauté, une transcendance, une joie, un plaisir, une dimension supraterrestre qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

Philippe David Assayah

LE PARADIS  Lausanne, le 21 Janvier 2025  

     Le paradis : il faut le mériter. Pour y accéder, il faut souvent être un Elu. Un élu est une personne qui est prédestinée par Dieu pour accéder au paradis, et pou réaliser quelque chose de transcendant sut Terre le temps de son séjour terrestre. Souvent, les Elus connaissent une très longue période de solitude et d’isolement au cours de leur existence, et c’est justement au sein de cette solitude que Dieu leur révèle de grandes vérités sur leur destin, leur chemin et leur mission  de vie. Car dans le silence de la solitude, dans la chambre du recueillement, la voix de Dieu est davantage audible.

     Les âmes pures vont au paradis. Les âmes laides vont en enfer. Après avoir souvent souffert au purgatoire. L’enfer et le paradis sont deux régions distinctes de l’au-delà. L’enfer correspond au bas astral, qui recueille les âmes souffrantes de ceux qui ont fait le mal du temps de leur vivant – tandis que le paradis correspond au haut astral, qui est une région et un plan de conscience de lumière, et qui accueille les âmes qui ont fait le bien sur Terre, qui sont bonnes, pures et tendres.

     Qui juge des mérites ou des fautes des uns et des autres ? Dieu. Et la Justice Divine, qui est une justice immanente appelée également Justice Cosmique.

     Nul doute que celui qui s’est corrompu par l’orgueil, l’argent, la suffisance, la prétention, l’autoritarisme, l’ego surdimensionné, l’égoïsme, n’accèdera jamais au paradis. Il souffrira une fois décédé. Inversement, quelqu’un qui se sera montré tendre et doux, honnête, droit et vertueux, intègre et généreux, aura toutes les chances de jouir du paradis.

     Les gens qui ont aussi beaucoup souffert, qui ont été victimes d’un pervers narcissique, de la science ou de la médecine, iront se reposer et guérir au « paradis des martyrs ».

     Selon toutes les religions, du moins monothéistes, le paradis est éternel. Cependant, selon de nombreux spiritualistes et ésotéristes, il peut être temporel. Dans le sens précis où une âme qui monte là-haut, peut finalement se lasser du paradis et avoir envie de redescendre sur Terre se réincarner pour effectuer un nouvel apprentissage. Comme par exemple, expérimenter l’amour, ou la santé, ou toute autre valeur jugée valable et jugée préférable au Ciel.

     Je pense que pour les gens qui ont vécu une vie triste ici-bas, une vie de misère ou de pauvreté, le paradis peut être un lieu de consolation émotionnelle et spirituelle fort appréciable, en même temps que l’occasion de guérir son âme de façon plus complète et plus radicale que la guérison émotionnelle très partielle obtenue ici-bas, où les vicissitudes et les tribulations terrestres, ainsi que les épreuves, ne nous épargnent pas.

     En gros, accéder au paradis, c’est décrocher le Graal et le Jackpot ! 

« Le beau, c’est la splendeur du vrai. »
PLATON

« Beauté est Vérité ; Vérité est Beauté, C’est tout ce que vous savez sur terre, et c’est tout ce que vous avez besoin de savoir. »
JOHN KEATS (poète britannique romantique – 1795-1821)

QU’EST-CE QUE LE BONHEUR ? C’EST LA REALISATION DU POSSIBLE

Exiger l’impossible ne rend pas heureux. Etre sans cesse en quête effrénée de plus être met l’âme sous tension, la
tourmente, et l’empêche d’accéder à la sérénité. Il faudrait redéfinir ce qu’est le bonheur : le bonheur n’est pas la
jouissance des sens (plaisir sexuel, gastronomie, etc.), mais la paix de l’esprit (ataraxie, stoïcisme, équanimité). Si l’on
réfléchit bien, l’on peut – et l’on devrait toujours – faire preuve de sagesse en analysant notre situation présente et en
se disant ceci : « La modération me suffit, la passion déchire mon âme. » Et encore ceci : « Mon bonheur ne se
trouvera pas forcément dans ce que je désire et ne possède pas, mais dans ce que je possède déjà et n’ai plus besoin de
désirer. Autrement dit, ce que je possède déjà, c’est mon âme et ma faculté à la faire cheminer sur une voie juste, de sorte qu’elle ne souffre pas et qu’elle s’emplisse de paix profonde. Pour cela, je n’ai d’autre besoin que de m’adonner au
recueillement et à la méditation, dans la paix du silence et dans la paix de la tranquillité morale. » Ainsi, ce sont les
nombreux et persistants désirs que l’on formule et qui nous aiguillonnent, qui nous font souffrir. Il ne faut plus désirer
pour être en paix. Il faut se contenter de qui l’on est et de ce que l’on a. Arthur Schopenhauer émet une idée très
intéressante quant au concept de bonheur. En substance, il affirme que le bonheur, ce n’est pas un plus qui doit nous
arriver, comme un dû que l’on réclame, mais davantage un malheur qui ne nous arrive pas. Cette théorie est viable au
quotidien. Il faut l’appliquer concrètement. C’est un autre grand philosophe, Fénelon pour ne pas le citer, qui conforte
cette théorie en affirmant la vérité suivante que peu de gens sont capables de suivre à cause de leur puissante avidité : « Le vrai moyen de gagner beaucoup est de ne jamais vouloir trop gagner et de savoir perdre à propos ». L’avidité, la cupidité et la concupiscence sont des poisons pour l’âme et sont des passions qui font considérablement souffrir : il faut les abolir purement et simplement et les remplacer par ces deux vertus majeures que sont le détachement et la passivité. C’est cela le secret du bonheur. Le bonheur est dans la simplicité. Il n’est pas dans la pléthore. Il se trouve également dans l’emploi permanent de la raison cartésienne. Il ne réside pas dans le vécu de la passion, laquelle fait souffrir, déchire l’âme, la tourmente et l’angoisse. Oui, il faut être simple pour être heureux. La simplicité est une vertu importante que l’on apprend à maîtriser et à apprécier qu’à partir de l’âge mûr. Elle nous fait prendre conscience que l’excès est nocif au bonheur et que la sérénité psychique réclame la vertu cardinale de la tempérance. A ce titre, la fable de Jean De La Fontaine « Le Héron » et sa morale sentencieuse sont d’une sagesse éloquente : à vouloir trop et trop bien, et à être trop perfectionniste, trop exigeant, trop difficile, trop absolutiste, on finit par ne plus rien obtenir du tout de valable et l’on finit par être lamentablement perdant : « Ne soyons pas si difficiles : Les plus accommodants ce sont les plus habiles : On hasarde de perdre en voulant trop gagner. Gardez-vous de rien dédaigner ; Surtout quand vous avez à peu près votre compte. » Cette théorie philosophique peut aussi se résumer dans les sentences littéraires suivantes « Se satisfaire de ce qu’on a est la plus sûre des richesses ». Cicéron. « Vivre sans certaines des choses que l’on voudrait avoir est une part indispensable du bonheur. » Bertrand Russel. « Qui vit content de rien possède toute chose. » Boileau. « Le secret du contentement est de savoir jouir de ce qu’on a et de s’interdire de désirer ce qui est hors de portée. » Lin Yutang. « Ceux qui savent qu’assez est assez auront toujours assez. » Lao Tseu.