Pratiquer la poésie, c’est vivre un état de grâce. Cette grâce est divine. Elle transcende, pour quelques brefs instants miraculeux, la condition humaine (triste et finie) en condition divine (joyeuse et infinie).

     L’expérience poétique est une expérience mystique. Elle rend indiciblement heureux. La joie qu’elle procure est une joie ineffable.

     Je ne m’intéresse qu’à la Beauté – parce que je suis un esthète. Or la Beauté suprême, comme l’avait déjà souligné, Stéphane Mallarmé, poète que j’admire, c’est la Poésie. La poésie est la seule chose que j’aime. Mais je l’aime profondément, fidèlement et éternellement. Rien ne vaut un beau langage châtié et précieux, raffiné et élégant qui donne à voir la dimension idéale de la vie, loin des turpitudes de l’existence et qui colore cette vie de rose tendre loin du quotidien terne et gris. La poésie rend heureux. Surtout le fait d’en avoir écrit, mais également le fait d’en avoir lu, est l’événement (si on peut parler d’événement) qui m’a rendu le plus heureux le temps de mon passage sur Terre. L’inspiration divine en poésie, la fureur divine, l’extase, est quelque chose d’infiniment agréable. Comparativement à cette extase, les autres plaisirs et autres bonheurs apparaissent moins grandioses. Moins purs, moins éthérés et moins célestes. Moins supraterrestres. Moins surnaturels. Mois mystiques et moins divins.

     Je crois que se sentir tout-puissant est une très grave erreur. Seul Dieu est tout-puissant. Bien sûr, certaines personnes peuvent jouir de la puissance sociale. De la puissance intellectuelle. De la puissance artistique. De la puissance matérielle. De la puissance économique. De la puissance relationnelle. De la puissance sexuelle. De la puissance émotionnelle. Est-ce une raison valable pour vouloir rivaliser avec Dieu ? Non ! Bien sûr que non. A la vanité humaine, Dieu répond par une catastrophe. C’est le mythe de la tour de Babel et c’est la Maison-Dieu dans le Tarot de Marseille : l’orgueil humain détruit et anéanti par la foudre divine. Châtiment mérité. La modestie sied aux âmes nobles. Comme le précise mystiquement la sainte Bible : « L’orgueil d’un homme le conduira à l’humiliation, mais celui qui est humble d’esprit obtiendra la gloire. » « La crainte de l’Eternel enseigne la sagesse, et l’humilité précède la gloire. PROVERBES 15 :33 » « Quiconque s’élèvera sera rabaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé MATTHIEU 23 :12 ».  

     Il ne faut PAS se situer AU-DESSUS des gens : il y a, chez certains signes, une tendance aristocratique à se sentir SUPERIEUR moralement (le LION), intellectuellement (le Capricorne) ou émotionnellement (les signes d’Eau en général, et de Feu parfois) à la masse et aux autres. Il y a aussi chez d’autres signes, comme chez LE SCORPION, une tendance AU MEPRIS. Ce comportement dénote UN ORGUEIL MALVENU. Qui est en général châtié par la Justice cosmique. Tous les signes du Zodiaque devraient prendre exemple sur le signe de la Vierge – sage, pas folle – qui est capable, mieux que les onze autre signes du Zodiaque, de se montrer discrète, timide, pudique, humble, dévouée, serviable et modeste. Et d’apporter à l’humanité sa pureté spirituelle et morale. 

     Je déteste les gens prétentieux. Il ne faut pas péter plus haut que son cul. Il faut se souvenir éternellement, dans son cheminement terrestre, de la parfaite sagesse de Michel de Montaigne : « Sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul. »

    Je crois que lorsque l’on est MAUVAIS (tendance à vouloir faire le mal, égoïsme profond, avarice, médisance, haine, colère, etc.) l’on est aussitôt, irréversiblement, PUNI PAR DIEU par une épreuve soudaine et inopinée à laquelle on se s’attendait pas du tout, cette épreuve étant UN CHÂTIMENT DIVIN, épreuve ayant pour objectif de nous faire nous redresser moralement, pour nous parfaire, nous bonifier, nous abonnir, nous purifier, nous éviter d’emprunter trop longtemps la voie du Mal, et nous contraindre – PAR LA SOUFFRANCE – A NOUS PERFECTIONNER SUR LE PLAN MORAL, de sorte que nous puissions, d’une part, OBTENIR NOTRE SALUT, et d’autre part, PERSERVER DANS LA VOIE DU BIEN (L’UN ALLANT AVEC L’AUTRE). L’épreuve n’est donc pas inutile : l’épreuve A UNE FONCTION PURIFICATIVE. 

     Dans la vie, FAIRE CAVALIER SEUL peut sembler, à priori, UNE AMBITION LOUABLE. Mais à posteriori, nous observons que l’individualisme, surtout forcené, n’apporte que L’ECHEC, L’INHUMANITE ET L’INEFFICACITE PRATIQUE, ainsi que des tendances régressives spirituellement à se comporter comme un Antéchrist, - c’est-à-dire à ne pas suffisamment AIMER SON PROCHAIN ET A NE PAS SAVOIR COMPOSER AVEC AUTRUI. L’individualisme n’est pas en soi une mauvaise chose – c’est la force de l’action, de l’ego et de la volonté – mais l’individualisme forcené – il  y a nuance – est UN VICE et UN PECHE RELIGIEUX, dans le sens où il musèle les valeurs du cœur et détruit celles de l’humanisme et de la fraternité.

Un être humain se juge d'après la qualité vibratoire de son âme: pas d'après sa race, son ethnie, sa nationalité, sa religion, sa condition sociale, son sexe ou son âge. Cette qualité vibratoire se perçoit facilement dans son aura, son regard, sa voix et son parler.

BESOIN DE BEAUTE
Tout le monde n’est pas sensible au Beau. La réceptivité à la beauté demande de l’hyperémotivité et de l’hypersensibilité, le goût du raffinement, un ressenti subtil, et la capacité d’extase. Un utilitariste ne saura pas savourer la beauté – inversement à un rêveur. Une certaine finesse d’âme au préalable est nécessaire pour savoir goûter la beauté. Et la beauté, nous pouvons la trouver partout : dans le calme d’un lac, dans une jolie fleur, dans la contemplation effarée d’un champ de coquelicots ou d’une nuit étoilée, dans le rire des enfants, dans la présence d’un chat, dans la profondeur du silence, dans le chant de l’oiseau, dans l’amour de Dieu, dans l’amour maternel et dans l’amour filial, dans la tendresse de coeur envers une femme, dans la contemplation fascinée d’un ravissant visage de jeune fille en fleurs. Dans les caresses ; dans un câlin ; dans un alexandrin ; dans le bleu saisissant des beaux yeux bleus d’une blonde diaphane. Dans la chaleur affective d’un foyer chaleureux. Dans l’écoute attentive d’un slow de Mariah Carey ou du requiem de Gabriel Fauré. Dans la tristesse ardente de l’Adagio d’Albinoni ou dans la douceur mélancolique de Pavane pour une Infante défunte de Maurice Ravel. Dans la musique funky de Michael Jackson ou dans les mots poétiques de Charles Aznavour. Dans le partage sexuel. Dans un recueil poétique. « Le Beau est toujours bizarre » proclamait Baudelaire : cela signifie qu’il contient une dose d’insolite, et qu’il étonne en ayant un caractère surprenant. Qu’il transporte. Qu’il ravit. Qu’il « rapte ». Qu’il sidère et foudroie. Cette Beauté est chez moi un besoin fréquent.
Mais elle surgit inopinément ; comme un miracle. Oscar Wilde a magnifiquement mis en lumière la dimension d’éternité de la beauté. C’est ainsi qu’il a affirmé : « Le Beau est une joie pour toutes les saisons et une possession pour l’éternité ». Le mot de la fin, je le donne à Dostoïevski : « La Beauté sauvera le monde. » Oui. La beauté nous sauve. Elle nous sauve du désespoir, de la tristesse, de la dépression, du malheur, de l’absurde et du prosaïsme. Elle nous donne des ailes et nous rend lyriques. Elle nous offre un cadeau inestimable : l’enthousiasme.
Philippe ASSAYAH
Vevey, Vaud, Suisse
Le Lundi 22 Mai 2023

                                                                                  EXIGENCES DES FEMMES                                                                                                   ETRE RICHE ET BEAU, CE QUI GOUVERNE LE MONDE C'EST... LE CUL ET L'ECU.   

Je ne sais plus où, dans ses œuvres complètes, Charles Baudelaire a écrit quelque chose d’analogue à ceci (même si les mots ne sont pas textuellement tout à fait les mêmes) : « Celui qui est moche ne peut pas jouir de l’amour. » Baudelaire a parfaitement raison. Sans doute parlait-il pour lui-même. Mais celui qui n’est pas beau ne peut pas jouir de l’amour, pour la simple et bonne raison qu’il ne parviendra pas à séduire des jeunes femmes, à cause de sa laideur. Dans le même ordre d’idées, je peux affirmer : « Celui qui n’est pas aisé économiquement ou riche ne peut pas non plus jouir de l’amour ». En effet, qui est pauvre ne séduira aucune femme, les femmes exigeant des hommes qu’ils soient en mesure de leur offrir tout ce dont elles ont besoin. Il va alors sans dire que celui qui n’est ni beau ni riche – mais laid et pauvre – n’a strictement aucune chance de connaître l’amour dans sa vie ! C’est sans doute une grande injustice.

LE SUCRE

La totalité des médecins, docteurs, thérapeutes, diabétologues, endocrinologues, nutritionnistes et diététiciennes, vont vous bassiner en vous exhortant à consommer beaucoup moins de sucre, que ce soit dans la nourriture, dans les jus de fruits, dans les sodas et boissons gazeuses (exemple : Coca-cola), ou les boissons énergisantes (exemple : Redbull). Ils vous affirmeront, à coups d’arguments biologiques et scientifiques : « C’est très mauvais pour la santé ! » « De plus, c’est mauvais pour le poids et pour la longévité de la vie. » Mais ces gens – AUSTERES – ne savent pas raisonner : premièrement, la vie vaut par sa qualité et son intensité, pas spécifiquement par sa durée. Ainsi, mourir à 72 ans, par exemple, plutôt qu’à 85 ans, n’est pas foncièrement un problème en soi, d’autant plus qu’on peut se réincarner de nombreuses fois. Deuxièmement, la « VRAIE » santé est LA SANTE EMOTIONNELLE : LA JOIE DE L’ÂME. LA GAIETE INTERIEURE. CONSOMMER DU SUCRE REJOUIT NOTRE ENFANT INTERIEUR ET MUSELE L’ADULTE EN SOI. Le sucre agit comme un ANTIDEPRESSEUR. Le sucre aide puissamment à retrouver la joie. A lutter efficacement contre les frustrations émotionnelles, sexuelles et affectives : c’est UNE SURCOMPENSATION : ON SE DONNE DE LA DOUCEUR AVEC LES DOUCEURS, PARCE QUE L’ON MANQUE, PRECISEMENT, DE DOUCEUR. En somme, l’on se fait, instinctivement, son propre thérapeute sur le plan émotionnel. Bien sûr, sur le plan purement corporel et organique, trop de sucre est mauvais. Mais la santé n’est pas que corporelle : elle est liée aux satisfactions de l’âme, laquelle âme humaine a profondément besoin de vivre des émotions agréables de plaisir. En résumé, L’AUTHENTIQUE SANTE étant surtout INTERIEURE ET EMOTIONNELLE, il convient de ne pas fustiger les personnes – restées infantiles – qui raffolent des aliments sucrés. Au nom du petit enfant qui dort et sommeille à l’intérieur de chacun de nous, et qui ne demande qu’à EXISTER, JUBILER ET EXULTER.

Philippe David Assayah

SUCRE
Je goûte en tes cheveux d'acidulés bonbons
Et des langues de chat, des bubble-gums mignons,
Et j'aime t'embrasser sur ton délicat cou
Qui est plus savoureux qu'un bon caramel mou.

Ta langue est plus sucrée qu'un tiki onctueux
Et j'aime m'y pâmer, le cœur voluptueux,
Pour trouver dans ta bouche la fraise Tagada
De la caverne fantastique d'Ali-Baba,

Le trésor de ta bouche étant mon nirvana
Autant que la sucrerie d'une bouteille de coca.
Oh! j'aime respirer tes cheveux ravissants
Que je mastique autant que des nougats croquants.

Et toute ta jeunesse et ton minois de chat
Me rendent amoureux de ta fière beauté,
Tout en toi étant tendre, et moelleux, et sucré,
Comme un délicieux et raffiné nougat.

J’aime un monde sucré,
enfantin et rose bonbon

Moi, j’ai la nostalgie d’un monde très sucré,
Enfantin, féminin, délicat, rose et doux,
Dans lequel on s’immerge et j’aime les doudous,
Et ce qui est céleste, adorable, éthéré.

J’adore les bonbons et les bons sucres d’orge
Coloriés, très gais, goûteux, délicieux,
Ainsi que la réglisse, les caramels crémeux,
Pour manger du plaisir. Dans ma célèbre forge,

Je crée des mots sucrés, candides et magiques,
Des adorables mots tendrement poétiques
Qui permettent au cœur de s’envoler très loin

Des soucis de la Terre. Le regretté Divin,
Je le trouve parfois dans l’univers immense
De l’admirable et sympathique petite enfance.

                                                LE REEL                                                                                                                                                                 Pour un homme âgé ou une femme âgée, le réel est assez "répugnant" et "indigeste". Il est surtout deux choses GRAVES et TRISTES: 

 * La tristesse ressentie de la JEUNESSE ENFUIE                                                                                                                                   * LA PERTE DES ILLUSIONS

Que reste-t-il alors, dans ce réel, d'acceptable et d’intéressant ? 3 choses :                                                                                    1. L'humain                                                                                                                                                                                                      2. La matière                                                                                                                                                                                                  3. La confrontation a la vie

Ces 3 choses, cependant, ne rendent pas très heureux. Ce qui rend heureux, ce n'est pas le réel, c'est l'irréel. Et ce qui exprime le plus joliment l'irréel, c'est la poésie. Les petites filles le savent bien. Elles aiment les contes de fées. Le problème majeur avec la féerie, c'est que... Précisément... ça fait perdre pied avec la réalité.

Philippe ASSAYAH                                                                                                                                                                                    Qui a de la peine à devenir adulte et qui se sent petite fille

Réel = Goût du fiel                                                                                                                                                                                                    Irréel = Goût du miel

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 LES ÂGES DE LA VIE                                                                                                                                                                               L’ENFANT RIT, L’ADOLESCENT DÉCONNE, L’ADULTE D’ÂGE MUR SOUFFRE, LE VIEILLARD DÉCHANTE